1ère expérience d'un rallye de navigation pour François, nouveau membre du RSC78 sur une rare Citröen C2 R GT.

En fait, l’aventure commence en aout dernier avec cette auto peu commune que j’ai ramené de Bordeaux par les petites routes. Quelques appréhensions liées au fait que je ne connaissais absolument pas l’auto, un controle technique valide n’étant pas toujours un gage de fiabilité.

Mais j’ai été rassuré, elle a fait le job. Restait à faire un check de l’ensemble pour peaufiner quelques détails, pneus arrières carrés (d’où le bruit incessant sur la route du retour) et surtout pas de chauffage dans l’habitacle et pour la randonnée, c’était plutôt gênant. Le mécano a terminé un bricolage la veille au soir, heureusement.

On avait prévu avec Fabrice de se retrouver au lieu de rendez-vous directement à Vernont, moi étant pas loin et Fabrice venant du Calvados, aucun intérêt de faire le détour par chez moi.

Evidemment, on n’avait rien prévu pour poser la plaque (pas de ruban adhésif, pas de ventouses..bref, des amateurs..maintenant on le sait).

Des routes normandes toujours aussi sympa avec des enchainements pas toujours facile à négocier et que nous avons du parcourir sur la neige

Avec l’âge de la voiture, on part en dernier et à peine parti, on est déjà aux fraises, mauvaise lecture du roadbook, bref ça commence mal, on est déjà dans la mouise et le temps passe. On hésite beaucoup trop et pas de bol, le hasard met Vincent sur notre route. Il nous invite à rejoindre le point d’arrivée, on a fait à peine la moitié de l’épreuve, on est quasi bredouille et surtout on se prend un paquet de points monstrueux !

On prend la mesure du boulot à faire pour essayer de rester au contact du peloton et sur la seconde épreuve, on part au taquet pour profiter qu’il y ai encore un peu de jour et qu’on arrive à voir où on met les roues.. Pas mal de portions sèches, mais dans les sous-bois on calme vite nos ardeurs pour éviter de se sortir. Bon an mal an, on termine dans le gros du peloton et même si dans l’absolu le résultat n’est pas exceptionnel, on se sent moins seul, et on se dit qu’on n’est pas plus mauvais que la vingtaine de candidats malchanceux qui a pris la même pénalité que nous.

La soirée fut courte, on a essayé de se remobiliser pour les épreuves du dimanche qui ont dû être amputées du fait de la météo, pluis la nuit sur un sol gelé et les routes se transforment en patinoire.

La seule et unique épreuve du dimanche ne changera pas la donne: on termine en fond de grille.

Donc, on ne peut pas dire que cette première incursion dans la navigation après plus de 15 ans fut couronnée de succès, mais avec du recul, il y a, à cela beaucoup de raisons.

Tout d’abord, on n’a pas eu assez de temps pour intégrer les subtilités du Tripmaster qui équipe la C2, ce truc, qui doit être depuis très longtemps dans la voiture était un outil très performant, et le reste, dans la mesure où on sait l’utiliser. Dans la précipitation, ou parce que le temps était un peu trop froid, certaines fonctions de remise à zéro ou de correction de distance ne fonctionnent pas quand on en a eu besoin.

Ensuite, on a de grosses lacunes dans la lecture même du Roadbook et on doit encore se perfectionner dans le lexique utilisé.

Le tout n'a pu que nous conduire qu’à ce résultat décevant que nous sommes en train de digérer.

Nous ne sommes pas découragés pour autant.

On va se refaire, travailler sur le Tripmaster, intégrer le vocabulaire et les subtilités de la navigation « moderne », car tout cela est très éloigné de ce qu’on a connu il y a 15 ans.

Photos du Facebook de l'Eure d'Hiver Classic.